• Le carnage

    L'actualité de Diaby et Gourcuff nous rappelle deux extraordinaires joueurs dont, malheureusement, la carrière est bousillée par les blessures. Depuis 2010 où, conjointement, ils faisaient partie du milieu de l'EdF, ils ont accumulé les pépins et les noyaux, alors que les plus grands succès leur semblaient promis.

    Ils ne sont pas les seuls dans ce cas: on peut citer Marvin Martin, Clément Grenier, Morgan Samson.

    La raison est évidente, ces joueurs créatifs sont naturellement la cible des fautes adverses et, tel José Touré en son temps, finissent leur carrière prématurément ou ne la vivent qu'en pointillés.

    Des solutions ?

    Je n'ai rien d'un médecin, ce qu'en disent les experts est qu'après un gros problème physique, le corps compense et exerce excessivement d'autres muscles ou articulations.

    A mon avis, il faut que les entraîneurs et les joueurs (et les supporters) soient moins gourmands de temps de jeu et, après un tel problème, la reprise doit être extrêmement progressive. Par exemple, peut-être faudrait-il limiter le temps de jeu de ces joueurs, même parfaitement aptes apparemment, à 1/4 d'heure ou 1/2 heure pendant plusieurs mois.

     


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  • La France était meilleure, pourtant elle est éliminée. Que s'est-il passé ?

    Comme souvent, c'est une série de petites erreurs qui a conduit à cette échec.

    Laisser Laure Bouleau jouer le 1/8e de finale. Elle avait eu une alerte auparavant; comme Sakho et Benzema l'an dernier, emportée par la compétition, elle n'a pas ressenti l'alerte. Dans ce cas c'est le staff et l'entraîneur qui doivent imposer la décision qui s'imposait. On a vu Amel Majri ce soir, elle aurait fait un très bon 1/8e, et ce soir Laure aurait été là en pleine forme.

    S'en laisser imposer par la gardienne. Dans ce cas on prend trop de marge lors du tir, et c'est à côté. C'est ce qui est arrivé à Louisa en début de match et à Gaëtane à la fin.

    Laisser Eugénie Le Sommer toute la deuxième mi-temps. Ballotée par les allemandes, elle n'a pas pesé en seconde période et y a souvent fait de mauvais choix. Gaëtane aurait dû entrer plus tôt.

    Reculer après le but. C'est toute l'attaque française qui a été remplacée petit à petit, l'équipe a reculé et les allemandes ont été plus présentes dans notre camp, nous exposant à ce risque.

    Laisser une jeune comme Lavogez tirer le 5eme. Bon, c'est vrai qu'il n'y avait plus guère de joueuse d'expérience. Laura Georges, et Sarah Bouhaddi. Encore une fois, si Laure Bouleau avait été là... Ils ont dû croire qu'elles n'auraient pas à le tirer. Trop optimistes.

    Je suis tellement triste pour elles, pour nous. Car contrairement à l'an dernier, cette fois il y avait vraiment la place.


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  • Précisons tout d'abord qu'il s'agit du foot masculin. On y reviendra peut-être, l'inspiration aidant.

    Depuis des années, le quart de finale est le plafond de verre du foot français. Avant le PSG et Monaco, c'était Marseille pendant deux ans. C'est un progrès, parce qu'avant, à part l'exception de 2010 (Lyon en demis) c'était plutôt en 1/8è. Je parle là de la ligue des champions, mais en coupe d’Europe en 2012, pareil, et en coupe du monde l'an dernier, pareil.

    C'est difficile d'analyser des résultats apparemment aussi disparates, mais finalement convergents. Je vais tenter une hypothèse: il me semble que c'est là que le foot français se pense à sa place. Dans les têtes, chez les dirigeants, le public, les supporters, on se dit "les 1/4, c'est correct".

    A partir de là, comment imaginer de la révolte, lorsque la défaite se profile, si l'on est persuadé que c'est normal ? C'est ce que tout l'environnement transmet aux joueurs, et c'est avec cette idée là en tête qu'ils jouent.

    En 1982, en 86, pour des raisons différentes, ce n'était pas du tout le cas, ni en 1998, ni en 2006. Et chez les féminines, habituées à disputer les finales de LdC (notamment cette année avec les parisiennes en plus, bravo à elles), ce ne sera pas du tout le cas. On verra où ça les mènera.


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  • Le problème du 16+16, c'est qu'en L1 il y a moins de matches, et comme la journée est étalée sur le week-end, il ne reste plus grand-chose pour le samedi soir. 1 le vendredi, 3 le dimanche, 1 le samedi après-midi: il ne reste plus que trois matches le samedi soir. Alors on va dire, on ne va quand même pas combler les trous avec la L2...

    Mouais. De quoi est-ce que l'on parle ? Nos soirées du samedi, reconnaissons-le, sont souvent bien banales. Tous les matches excitant sont sortis, il reste alors le milieu et le bas de tableau, c'est avant tout destiné aux supporters. Alors remplacer 5 matches de ventre mou par 3 matches à enjeu, parce qu'avec le 16+16 tous les matches sont à enjeu, ce n'est pas forcément perdant. Et surtout n'oublions pas que cette nouvelle L2 n'a rien à voir avec la précédente, elle est 1/2 cran plus haut, avec la plupart des clubs connus des amateurs. Je parie qu'une affiche de cette nouvelle L2, placée le samedi soir, fera mieux que compenser les deux matches perdus.


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  • L'un des gros avantages du 16+16, c'est de bien séparer les niveaux en-dessous de la L2. La L3 est mixte, on peut y jouer pro ou amateur, sans limitation de temps. Les clubs Pro en détresse peuvent avoir le temps de se récupérer. Les clubs amateurs en progression peuvent, eux, arriver progressivement au statut pro. Mais aussi, le nouveau National est un niveau d'excellence, pur amateur et réserve. En faisant les compte, il me semble que la L3 peut être ausssi à 16, et le nouveau National à 14.

    Pour leur permettre de jouer peut-être un peu plus, je propose une coupe suplémentaire, une sorte de coupe de la ligue Amateur qui regrouperait L3 et National, voire peut-être la CFA1, sur la base du volontariat tout de même car les déplacements coûtent cher à ce niveau.

     


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