• Foot français: le syndrome du quart de finale

    Précisons tout d'abord qu'il s'agit du foot masculin. On y reviendra peut-être, l'inspiration aidant.

    Depuis des années, le quart de finale est le plafond de verre du foot français. Avant le PSG et Monaco, c'était Marseille pendant deux ans. C'est un progrès, parce qu'avant, à part l'exception de 2010 (Lyon en demis) c'était plutôt en 1/8è. Je parle là de la ligue des champions, mais en coupe d’Europe en 2012, pareil, et en coupe du monde l'an dernier, pareil.

    C'est difficile d'analyser des résultats apparemment aussi disparates, mais finalement convergents. Je vais tenter une hypothèse: il me semble que c'est là que le foot français se pense à sa place. Dans les têtes, chez les dirigeants, le public, les supporters, on se dit "les 1/4, c'est correct".

    A partir de là, comment imaginer de la révolte, lorsque la défaite se profile, si l'on est persuadé que c'est normal ? C'est ce que tout l'environnement transmet aux joueurs, et c'est avec cette idée là en tête qu'ils jouent.

    En 1982, en 86, pour des raisons différentes, ce n'était pas du tout le cas, ni en 1998, ni en 2006. Et chez les féminines, habituées à disputer les finales de LdC (notamment cette année avec les parisiennes en plus, bravo à elles), ce ne sera pas du tout le cas. On verra où ça les mènera.


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